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Carnet de voyage
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3 janvier 2008

Los Cayos 22/12 - 26/12

Los Cayos, c’est un ensemble d’îles dans les Caraïbes ...

Vous allez voir quand je mettrai les photos, nous étions dans THE bled perdu au fin fond de nulle part ! 3 rues, un petit magasin de rien du tout ... Nous étions 10 dans la maison de la tante de Branko, le type de Maracaibo. Maison très sommaire, pas d’électricité dans la salle de bain (douche à la lueur de la bougie) ni dans la cuisine (sauf pour le frigo qui était alimenté ailleurs, heureusement), 4 fourchettes, 3 couteaux, 4 matelas ... Nous avons vécu dans la simplicité la plus totale ... C’était folkorique mais personne ne s’est plaint et tout s’est fait dans la bonne humeur... Il y avait donc 6 nationalités differentes : Slovaquie (Richio), Allemange (Sigi), Canada (Saul), Estonie (Jurgen), les vénézuéliens et moi-même. La plupart d’entre nous ne nous connaissions pas avant, c’est la magie AIESEC qui fait les gens se rencontrer et ce fut une expérience très riche ! Tout le monde s’est entendu avec les autres, a trouvé des affinités, des expériences communes, des choses à se dire. Nous cuisinions avec les moyens du bord, ce que nous trouvions au village, ce que nous avions apporté ... C’était génial ! Nous avons passés 4 merveilleux jours dans Los Cayos, à la découverte des îles, plus spectaculaires les unes que les autres.

Chaque matin nous allions jusqu’au village pour prendre une « lancha » (petit bateau) qui nous amenait sur une des îles. La première que nous avons vues, WAW a été tout ce que nous avons pu dire en arrivant. En réalité, ce n’etait pas une île mais une piscine naturelle, en pleine mer. Une eau blanche, turquoise, limpide. Nous avons tous sauté du bateau et nous avions pied ! Incroyable. Quelques mètres plus loin, c’était la mer, agitée ... En fairt, il y a une barrière de corail qui permet cette eau calme. Le plus surprenant est arrivé ensuite ... un restaurant à moteur. 2 hommes arrivent sur leur lancha pleine de fruits de mer et de préparation de riz. MasterCard, Visa à bord pour payer, inimaginable ! Nous avons dégusté un plat, debout dans l’eau, avc les poissons autour de nous en quête du moindre grain de riz. Ce fut une expérience totalement inouïe ! Il y avait aussi les artisans et leur produits sur des espèces d’étendoirs flottants, un bar à coktails ... Une toute autre dimension.

Nous avons également visité des grottes, avec une faune sauvage incroyable. Chaque jour nous avons passé la journée sur une ou deux îles différentes, à nous faire doré au soleil, baignade, promenade ... Des vacances de rêves, je reconnais ma chance !

Le soir de Noël, repas assez folkorique. Chacun a plus ou moins fait quelque chose de son pays. Il y avait du poulet, un genre de paillasson de pomme de terre (comme mon papa les fait mais en 1000 fois moins bon), une bonne salade (devinez qui ?), des banaes plantins, des espèces de boules de viande et des bonbons canadiens comme dessert... un mélange de saveurs, pour un mélange de nationalités ! Nous avons chanté, dansé, beaucoup ri et très peu dormi ! Sur les 4 jours, si j’ai dormi 10h, c’est beaucoup. Je ne sais pas où nous avons tous été puisé notre énergie, mais nous avons tenu le coup ! Le matin, pas question de faire la grasse mat, tout le monde debout vers 8h pour notre excursion !

Il nous est tout de même arrivé une mésaventure assez angoissante ... plus d’argent !!! Jurgen et moi sommes arrivés là-bas à sec, en pensant qu’il y avait des mistercash. Effectivement il y en avait mais vides ! 5 MisterCash, pas un seul qui pouvait nous donner de l’argent. Bienvenu au Venezuela ...  Tous les jours on se disait « demain il y en aura », et les autres nous prètaient. Arrvié le dernier jour, tout le monde était à sec, plus rien, ni dans nos portefeuilles, ni à la ville. Panique à bord, comment rentrer, comment manger ? Nous sommes donc partis à 3, avec 7 cartes de banque en poche pour la ville la plus proche (1h de route) en espérant pouvoir faire le plein, Premier arrêt, rien, vide. Et heureusement ... le 2e a marché et nous l’avons pratiquement vidé !

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